
- 4 Horsemen, Balls Out, dez:in:volt, Frag Dog, In Bloom, LGG Les Grandes Gueules, Squealers
- Live Reports
- By Nathalie Bellesso
- Jeudi 12 novembre 2020
RockFest, Festival 1 MDB - Altherax, des 23 & 24 octobre 2020
Partage, Talent, Générosité, et Joie en maîtres-mots !







Ce mini RockFest 2020 est co-organisé par l’association 1 MDB et Altherax Music. Le RockFest des Alpes Maritimes, qui devait avoir lieu en mai, avait été annulé suite aux restrictions liées au Covid 19. Reporté en juillet, il a une fois de plus été interdit. En l’absence d’autorisation, un festival a donc été programmé les 23 et 24 octobre. Cependant, de nouvelles directives gouvernementales imposées par la crise sanitaire et intervenues l’avant-veille de l'événement ont obligé les organisateurs à réagir dans l’urgence pour s’adapter à ces contraintes. En accord avec le staff de l’Altherax, les groupes et les techniciens, les lives du samedi ont été ramenés à 3 (au lieu des 4 prévus initialement) et, avancés à l’après-midi de manière à respecter le couvre-feu.
Vendredi 23 octobre 2020
La 1ère soirée a débuté sur les chapeaux de roues sur la scène de l’Altherax avec Balls out. Seul groupe de compos du festival, le combo a l’honneur d’ouvrir les festivités. Les 4 musiciens avec Pat, à la basse et au chant, Yann et Sonny, à la guitare et aux chœurs, et Pierre, à la batterie, nous ont offert du bon gros son, bien heavy ! Transpirant leur envie de jouer, ils ont captivé le public et projeté la puissance de leur groove, avec un jeu musclé et efficace. La voix bien rocailleuse de Pat Gioan est impressionnante de force et ne faiblit jamais d’intensité. Faisant preuve d’une identité bien trempée, Balls out a déroulé son set en nous injectant une sacrée bonne dose de hard rock. Un set de 10 chansons avec en fin de live, le titre Balls out, histoire de nous rappeler qui ils sont. Mais ça, nous ne sommes pas prêts à l’oublier ! C’était un réel plaisir de les réentendre et de les voir s’affirmer toujours plus et plus fort.
Set list : 1 - Back To Real / 2 - Wet and Late / 3 - Let Me In / 4 - Morning Hard / 5 - Bad Wolf / 6 - Get Dirty / 7 - It's Only Rock 'N' Roll / 8 - Hurricane / 9 - Drumstick Sucker / 10 - Balls Out
Du tempérament pour In Bloom, tribute de Nirvana, porté par les 3 musiciens avec Kurdon Holm, chanteur et bassiste, Michel Jimenes, batteur et Ashley Billimoria, guitariste, pour un set avec des titres célèbres tels que Smells Like Teen Spirit et d’autres moins connus, de l’incomparable groupe du regretté Kurt Corbain. Un balayage de l’œuvre incroyable et complexe de Nirvana. Le rythme acharné, les riffs agressifs ultra-saturés ou plus lourds selon les titres, une ligne de chant qui exprime le désespoir ou la rage nous happent. Un set mené avec efficacité par le trio, qui est parvenu à réinsuffler l’esprit tourmenté du plus emblématique groupe de Grunge.
Set list : 1 - Blew / 2 - Heart Shaped Box / 3 - On a Plain / 4 - Drain You / 5 - Floyd The Barber / 6 - Love Buzz / 7 - School / 8 - Big Cheese / 9 - Breed / 10 - Dive / 11 - Smells Like Teen Spirit / 11 - Aneurysm
[dez:in:volt], tribute Noir Désir, avec Pheel au chant et à la guitare, Jean-De à la guitare, Alain à la basse et Romain à la batterie, se prépare. Nous les avions découverts en juillet dernier (Lire le live report). Un démarrage avec Fin de siècle et des chansons écourtées pour donner encore plus à entendre du répertoire de Noir Dez. Leur prestation scénique a été tout aussi réussie que la précédente. Ils ont la niaque ; la rythmique incandescente et les guitares sauvages nous foudroient sur place. Pheel chante de toutes ses tripes, avec une quasi-ferveur, déroulant les textes aux métaphores multiples. L’émotion est palpable et le public conquis.
Set list : 1 - Fin de siècle / 2 - Ici Paris / 3 - Pictures of Yourself - What I need / 4 - L'homme pressé / 5 - No No No / 6 - Les écorchés / 7 - Sober Song - La chaleur - Oublié / 8 - La chanson de la main - Tostaky / 11 - Comme elle vient
Frag Dog, tribute du groupe d’électro rock Shaka Ponk, avec Audrey Vocalista et Charly Frag Dog au chant, Fab Grf à la guitare, Yohann Mzck à la basse, Lilly au clavier et au chant et Thomas Drums à la batterie s’élancent pour un show débridé, distillant leur grain de folie, multipliant les facéties et les jeux de scène absolument délirants. C’est un véritable spectacle où s’expriment, avec brio, les talents de ces 6 artistes accomplis. Le plaisir est identique à chacune de leurs apparitions (Lire le live report) et ne faiblit jamais tant il est jubilatoire de les retrouver. Ils ont réalisé un show impeccable et ont clôturé la 1ère soirée en nous laissant abasourdis.
Set list : 1 - Twisted Mind / 2 - Shiza Radio / 3 - Let's Bang / 4 - Killing Hallelujah / 5 - Wanna Get Free / 6 - Picky / 7 - Morir cantando
Set list : 1 - Back To Real / 2 - Wet and Late / 3 - Let Me In / 4 - Morning Hard / 5 - Bad Wolf / 6 - Get Dirty / 7 - It's Only Rock 'N' Roll / 8 - Hurricane / 9 - Drumstick Sucker / 10 - Balls Out
Du tempérament pour In Bloom, tribute de Nirvana, porté par les 3 musiciens avec Kurdon Holm, chanteur et bassiste, Michel Jimenes, batteur et Ashley Billimoria, guitariste, pour un set avec des titres célèbres tels que Smells Like Teen Spirit et d’autres moins connus, de l’incomparable groupe du regretté Kurt Corbain. Un balayage de l’œuvre incroyable et complexe de Nirvana. Le rythme acharné, les riffs agressifs ultra-saturés ou plus lourds selon les titres, une ligne de chant qui exprime le désespoir ou la rage nous happent. Un set mené avec efficacité par le trio, qui est parvenu à réinsuffler l’esprit tourmenté du plus emblématique groupe de Grunge.
Set list : 1 - Blew / 2 - Heart Shaped Box / 3 - On a Plain / 4 - Drain You / 5 - Floyd The Barber / 6 - Love Buzz / 7 - School / 8 - Big Cheese / 9 - Breed / 10 - Dive / 11 - Smells Like Teen Spirit / 11 - Aneurysm
[dez:in:volt], tribute Noir Désir, avec Pheel au chant et à la guitare, Jean-De à la guitare, Alain à la basse et Romain à la batterie, se prépare. Nous les avions découverts en juillet dernier (Lire le live report). Un démarrage avec Fin de siècle et des chansons écourtées pour donner encore plus à entendre du répertoire de Noir Dez. Leur prestation scénique a été tout aussi réussie que la précédente. Ils ont la niaque ; la rythmique incandescente et les guitares sauvages nous foudroient sur place. Pheel chante de toutes ses tripes, avec une quasi-ferveur, déroulant les textes aux métaphores multiples. L’émotion est palpable et le public conquis.
Set list : 1 - Fin de siècle / 2 - Ici Paris / 3 - Pictures of Yourself - What I need / 4 - L'homme pressé / 5 - No No No / 6 - Les écorchés / 7 - Sober Song - La chaleur - Oublié / 8 - La chanson de la main - Tostaky / 11 - Comme elle vient
Frag Dog, tribute du groupe d’électro rock Shaka Ponk, avec Audrey Vocalista et Charly Frag Dog au chant, Fab Grf à la guitare, Yohann Mzck à la basse, Lilly au clavier et au chant et Thomas Drums à la batterie s’élancent pour un show débridé, distillant leur grain de folie, multipliant les facéties et les jeux de scène absolument délirants. C’est un véritable spectacle où s’expriment, avec brio, les talents de ces 6 artistes accomplis. Le plaisir est identique à chacune de leurs apparitions (Lire le live report) et ne faiblit jamais tant il est jubilatoire de les retrouver. Ils ont réalisé un show impeccable et ont clôturé la 1ère soirée en nous laissant abasourdis.
Set list : 1 - Twisted Mind / 2 - Shiza Radio / 3 - Let's Bang / 4 - Killing Hallelujah / 5 - Wanna Get Free / 6 - Picky / 7 - Morir cantando
Samedi 24 octobre 2020
Le tribute Metallica de 4 Horsemen a débuté son live avec une séquence d’Ecstasy of Gold, qui à l’origine était une musique de la BO du film, Le Bon, La Brute et le Truand, composée par le génialissime Ennio Morricone et régulièrement utilisée par le groupe de thrash et heavy metal américain. Composé de Jérôme, guitariste rythmique et chanteur, Marco, guitariste soliste, Arthur, bassiste et aux chœurs et Maelan, batteur, le groupe nous propose une introduction en douceur avant le tonitruant Creeping Death, sur lequel le fameux « Die ! » sera scandé à pleins poumons et repris par un public ravi. Nouveaux venus au sein de ce tribute, Arthur et Maelan, tous deux musiciens dans le groupe de compos métalleux Leipzig Thrash, ont parfaitement relevé le défi. Marco a assuré les solos avec son aisance habituelle et Jérôme le chant âpre et furieux de James Hetfield.
Set list : 1 - Ecstasy of Gold / 2 - Creeping Death / 3 - Fuel / 4 - Master of Puppets / 5 - For Whom the Bell Tolls / 6 - Fade to Black / 7 - Sad but True / 8 - Seek & Destroy / 9 - 4 Horsemen
LGG (Les Grandes Gueules), tribute Trust, avec Fabrice Zip Miguet au chant, Raf à la basse, Brunox et Diablo à la guitare et Nico à la batterie nous balancent un Passe rageur à la face. La voix de Zip est tellement semblable à celle de Bernie que l’on pourrait s’y méprendre. Le public est d’emblée conquis par l’énergie des musiciens, qui surfent avec une facilité déconcertante, sur les standards du meilleur groupe français de hard rock des années 80, à la verve haute et contestataire. Cela fait du bien en ces temps troublés politiquement ! Galvanisé par la performance scénique mordante du groupe aux riffs accrocheurs et à la rythmique agressive, le public exulte et entonne le refrain du mythique Antisocial, pour lequel nous aurons l’occasion d’entendre quelques paroles chantées en anglais, par Alan Roberts, des Blah Blah, invité à monter sur la scène aux côtés de Zip. Incredible !
Set list : 1 - Passe / 2 - Au nom de la race / 3 - Instinct de mort / 4 - M. Comédie / 5 - Misère / 6 - Le mitard / 7 - Bosser 8h / 8 - Préfabriqués / 9 - Police milice / 10 - L'élite / 11 - Antisocial.
Aux Squealers, tribute ACDC, avec Serge au chant, Tony à la guitare solo, Patrice à la guitare rythmique, Fred à la basse, Christian à la batterie, il revient de conclure le festival. Il y avait du High Voltage dans l’air : une atmosphère électrisée par l’interprétation vocale magistrale de Serge qui possède une voix hors-norme, les solos réalisés avec virtuosité par Tony, une instrumentation ultra-véloce, nous entraînant dans le sillage du légendaire groupe australien. Après 8 titres, l’heure fatidique du couvre-feu approche et le set doit hélas être écourté. Alors les Squealers nous ont offert un Let There Be Rock survolté, suivi d’un Highway to Hell tout aussi déchaîné, rejoints par Alan Roberts, Zip et Seb Alaise, pour un final de folie, car il faut bien cela pour conjurer la morosité ambiante.
Set list : 1 - Live Wire / 2 - Shot Down in Flames / 3 - Hell ain't a Bad Place to Be / 4 - Sin City / 5 - Bad Boys Boogie / 6 - High Voltage / 7 - Kicked in the Teeth / 8 - Riff Raff / 9 - Dirty Deeds Done Dirt Cheap / 10 - Walk all over You / 11 - Let There Be Rock / 12 - Highway to Hell
Set list : 1 - Ecstasy of Gold / 2 - Creeping Death / 3 - Fuel / 4 - Master of Puppets / 5 - For Whom the Bell Tolls / 6 - Fade to Black / 7 - Sad but True / 8 - Seek & Destroy / 9 - 4 Horsemen
LGG (Les Grandes Gueules), tribute Trust, avec Fabrice Zip Miguet au chant, Raf à la basse, Brunox et Diablo à la guitare et Nico à la batterie nous balancent un Passe rageur à la face. La voix de Zip est tellement semblable à celle de Bernie que l’on pourrait s’y méprendre. Le public est d’emblée conquis par l’énergie des musiciens, qui surfent avec une facilité déconcertante, sur les standards du meilleur groupe français de hard rock des années 80, à la verve haute et contestataire. Cela fait du bien en ces temps troublés politiquement ! Galvanisé par la performance scénique mordante du groupe aux riffs accrocheurs et à la rythmique agressive, le public exulte et entonne le refrain du mythique Antisocial, pour lequel nous aurons l’occasion d’entendre quelques paroles chantées en anglais, par Alan Roberts, des Blah Blah, invité à monter sur la scène aux côtés de Zip. Incredible !
Set list : 1 - Passe / 2 - Au nom de la race / 3 - Instinct de mort / 4 - M. Comédie / 5 - Misère / 6 - Le mitard / 7 - Bosser 8h / 8 - Préfabriqués / 9 - Police milice / 10 - L'élite / 11 - Antisocial.
Aux Squealers, tribute ACDC, avec Serge au chant, Tony à la guitare solo, Patrice à la guitare rythmique, Fred à la basse, Christian à la batterie, il revient de conclure le festival. Il y avait du High Voltage dans l’air : une atmosphère électrisée par l’interprétation vocale magistrale de Serge qui possède une voix hors-norme, les solos réalisés avec virtuosité par Tony, une instrumentation ultra-véloce, nous entraînant dans le sillage du légendaire groupe australien. Après 8 titres, l’heure fatidique du couvre-feu approche et le set doit hélas être écourté. Alors les Squealers nous ont offert un Let There Be Rock survolté, suivi d’un Highway to Hell tout aussi déchaîné, rejoints par Alan Roberts, Zip et Seb Alaise, pour un final de folie, car il faut bien cela pour conjurer la morosité ambiante.
Set list : 1 - Live Wire / 2 - Shot Down in Flames / 3 - Hell ain't a Bad Place to Be / 4 - Sin City / 5 - Bad Boys Boogie / 6 - High Voltage / 7 - Kicked in the Teeth / 8 - Riff Raff / 9 - Dirty Deeds Done Dirt Cheap / 10 - Walk all over You / 11 - Let There Be Rock / 12 - Highway to Hell
Beaucoup de headbangs, à défaut de pouvoir se lever, danser, sauter et pogoter dans le public qui a répondu présent et a manifesté son réel enthousiasme. L’organisation était impeccable malgré les difficultés de dernière minute, servie par des bénévoles et des groupes hyper motivés et engagés, non seulement par amour pour la musique mais également par loyauté à une juste cause. Rappelons que les entrées serviront à financer le prochain RockFest dont les bénéfices seront intégralement reversés à des associations qui œuvrent en faveur de l’enfance.
Le partage, le talent, la générosité, la joie ont été les maîtres mots de ce festival remarquable.
Nous y étions et nous y reviendrons !
Le partage, le talent, la générosité, la joie ont été les maîtres mots de ce festival remarquable.
Nous y étions et nous y reviendrons !
Article de Nathalie Bellesso
Auteure de la trilogie d'heroic fantasy "Les Véritables"
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